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Chants, danses

C'est dans le corpus de nombreux chants traditionnels que l'homme exprime en Ossau avec simplicité les joies des jours de fête, l'amour souvent malheureux mais aussi la tristesse du berger loin de sa maison : Au barricot  déu nobi, Coulourine de rose, M'a pres per fantasie..., sujets poétiques repris par un Pierrine Sacaze-Gaston au XIXe siècle (Pic déu mieydie, La Roseto, Adiu primtémps de l' Adje). Avec les chansons de neuf (sus la punte de l'espade, L'auseroû de nau plumetes...), la danse s'invite pour donner les branles chantés, le temps du Carnaval et de son Faranla.

Les danses en cercle ouvert ou fermé, mixtes (branles issus de la Renaissance) ou masculines (sauts, provenant d'un fonds commun basco-béarnais à l'épicentre situé en Pays Basque) ont accompagné la vie quotidienne et les moments festifs; elles se sont maintenues, comme les costumes, pour les fêtes patronales ou à l' occasion de prestations locales ou régionales pour un tourisme culturel. Elles attirent encore un public d'origine urbaine, comme à l' Epoque romantique et sous le Second Empire où la mode des villes thermales -Eaux-Bonnes et Eaux-Chaudes- attirait de nombreux curistes, friands de spectacles où les bals ossalois, sortis de leur contexte culturel villageois, constituaient une attraction :

costumes extraordinaires, danses originales d'hommes et de femmes au parler étrange/r exprimant leur singularité.

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