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 Patrimoine rural

Les villages traditionnels ossalois ont un habitat groupé. On parcourt les rues où les maisons se touchent presque les unes aux autres. La façade donne directement sur la rue, sans même l’intermédiaire d'un trottoir. Un petit espace entre elles peut être appelé l'androune (dans les bastides comme à Rébénacq) ou la lère ou la catoumbe (venelle en français).

Aux XVIe et XVIIe siècles, il n'y a souvent qu'une porte cochère par où passent les habitants, quelques bestiaux et du matériel agricole. C'est au XVIIIe et XIXe siècles que l'on ajoute une porte piétonne qui donne directement sur un escalier pour rejoindre l'étage où vit la famille.

On trouve donc une grande cuisine avec une cheminée imposante et parfois un four à pain intégré à cette dernière. Les chambres, sommairement meublées, offrent lit et armoire ou buffet qui ont pu arriver en dot de mariage.

Plusieurs générations peuvent cohabiter dans la même maison. Les cadets pouvaient avoir une petite chambre pour le temps qu'ils passaient à la maison au service du chef de famille ; ils assumaient la garde du troupeau familial au gré des saisons.

Certaines maisons possèdent un grenier qui servait à entreposer des céréales ou des conserves familiales. Il peut y avoir un balcon (couvert) sur le côté sud de la maison, peu importe s'il est en façade ou pas.

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